Dans un message sur sa page Facebook, Mamouka Bakhtadzé a expliqué que sa mission avait été de «créer un cadre stratégique pour le développement du pays». En poste depuis juin 2018, Mamouka Bakhtadzé a également remercié «pour sa confiance» le milliardaire Bidzina Ivanichvili, le chef du parti au pouvoir «Rêve Géorgien», considéré comme le véritable dirigeant de cette ancienne république soviétique.
Cité par l'agence de presse russe Interfax, le député du «Rêve géorgien» Guiorgui Volski a déclaré que le nom d'un candidat au poste de premier ministre serait annoncé ce mardi après une réunion des dirigeants de ce parti. En vertu de la Constitution géorgienne, cette démission entraîne celle de l'ensemble du gouvernement. Les députés ont ensuite sept jours pour choisir un candidat au poste de premier ministre, accepté ou refusé par le chef de l'Etat. Selon des médias géorgiens, ce pourrait être le puissant ministre de l'Intérieur, Guiorgui Gakharia.
Fin juin, celui-ci s'était retrouvé au coeur d'un mouvement de contestation du pouvoir, des dizaines de milliers de manifestants exigeant alors sa démission après la violente dispersion d'un rassemblement devant le Parlement. Ces actions de protestation avaient débuté après la prise de parole d'un député russe au Parlement à Tbilissi, suscitant un vif émoi dans un pays dont les relations avec la Russie sont très tendues depuis le bref conflit qui les a opposés en 2008.En réaction à ces manifestations, Moscou a suspendu les vols directs entre la Russie et la Géorgie. (AFP)
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